Le Dossier Watwood
"Le dossier Watwood est pour certains la preuve qu'une réalité abominable, invisible à nos sens, se cache derrière la banalité de notre quotidien mais pour la majeure partie des personnes ayant eu accès à ce fond documentaire, il s'agit juste d'un faux littéraire, le plus magistral faux littéraire du XXe siècle...
Mais revenons quelque peu en arrière...
Le dossier Watwood, appelé également fond Watwood, est un corpus documentaire archivé sous la référence F711, Series B, box MU1050 à la National Archives and Records Administration de Washington D.C. Peu d'informations sont à disposition quant à sa date d'archivage et à la personne à l'origine du legs si ce n'est son seul nom "Watwood". Tout ce que l'on peut dire est qu'il a été étudié, seulement partiellement malheureusement, pour la première fois en 1951. Il s'agit d'une liasse importante de documents manuscrits de types divers (Lettres, carnets, journaux intimes, notes, etc...) qui semblent avoir été rédigée par divers personnes au mitan des années 1920 et racontant leur lutte acharnée contre une entité maléfique. Il est aujourd'hui couramment accepté par la communauté littéraire de voir dans cet ensemble documentaire l’œuvre d'un auteur unique (D'un incroyable talent quand on voit la capacité à parfaire différentes écritures et différents styles linguistiques ), probablement américain ou britannique du fait de tournures idiomatiques reconnaissables même si le doute persiste, qui serait contemporain de la chronologie évoquée dans le corpus car il maitrise à la perfection le contexte historique et a su, en tous points, rendre l'atmosphère des lieux prétendument visités et des actions soit-disant vécues. Selon Richard P. Blackmur, membre du National Institute of Arts and Letters, il s'agit de la plus magnifique et de la plus érudite tentative de mystification littéraire du XXe siècle, il demeure néanmoins surpris qu'un tel travail ait été réalisé pour accoucher d'une histoire aux thématiques aussi bassement populaires, rappelant tant les écrits d'un Robert E. Howard, les pulp magazines du début du XXe siècle voire les dime novels du XIXe siècle."
Daniel Riggs, "De l'imposture en littérature", Simon & Schuster, 1962
Mais revenons quelque peu en arrière...
Le dossier Watwood, appelé également fond Watwood, est un corpus documentaire archivé sous la référence F711, Series B, box MU1050 à la National Archives and Records Administration de Washington D.C. Peu d'informations sont à disposition quant à sa date d'archivage et à la personne à l'origine du legs si ce n'est son seul nom "Watwood". Tout ce que l'on peut dire est qu'il a été étudié, seulement partiellement malheureusement, pour la première fois en 1951. Il s'agit d'une liasse importante de documents manuscrits de types divers (Lettres, carnets, journaux intimes, notes, etc...) qui semblent avoir été rédigée par divers personnes au mitan des années 1920 et racontant leur lutte acharnée contre une entité maléfique. Il est aujourd'hui couramment accepté par la communauté littéraire de voir dans cet ensemble documentaire l’œuvre d'un auteur unique (D'un incroyable talent quand on voit la capacité à parfaire différentes écritures et différents styles linguistiques ), probablement américain ou britannique du fait de tournures idiomatiques reconnaissables même si le doute persiste, qui serait contemporain de la chronologie évoquée dans le corpus car il maitrise à la perfection le contexte historique et a su, en tous points, rendre l'atmosphère des lieux prétendument visités et des actions soit-disant vécues. Selon Richard P. Blackmur, membre du National Institute of Arts and Letters, il s'agit de la plus magnifique et de la plus érudite tentative de mystification littéraire du XXe siècle, il demeure néanmoins surpris qu'un tel travail ait été réalisé pour accoucher d'une histoire aux thématiques aussi bassement populaires, rappelant tant les écrits d'un Robert E. Howard, les pulp magazines du début du XXe siècle voire les dime novels du XIXe siècle."
Daniel Riggs, "De l'imposture en littérature", Simon & Schuster, 1962